L’assertion « C’est l’intention qui compte » est bienvenue dans de nombreux cas.
Exemples :
– Vous ouvrez votre cadeau, il ne vous plaît pas. Vous vous dites que c’est l’intention qui compte.
– Vous vous inscrivez à un marathon de 50 km. Au bout de 10, vous n’en pouvez plus. Vous vous dites que c’est l’intention qui compte.
– Votre tout-petit veut absolument vous apporter votre verre d’eau ; le tapis en prend pour son grade au passage. Vous vous dites que c’est l’intention qui compte.
Et c’est vrai !
Mais mais mais… toute médaille ayant son revers, l’enfer lui aussi est pavé de bonnes intentions !*
Voici deux exemples tirés du dernier vendredi intello :
– Quand un médecin prescrit de la kiné respiratoire pour une bronchiolite, son intention est certes louable mais est-ce vraiment une bonne idée ? C’est la question que pose Je suis papa ! en rapportant une polémique dont la revue Prescrire est à l’origine.
– Quand l’Etat lance une aide humaine scolaire pour les enfants handicapés, il est pétri de bonnes intentions mais, comme le montre Léona, sans actions, sans moyens, ce projet pourrait faire plus de mal que de bien.
Ces exemples-là à l’appui, je vous propose de plancher sur cette citation de Pierre Desproges (excusez du peu) :
Entre une mauvaise cuisinière et une empoisonneuse, il n’y a qu’une différence d’intention.
Bonne lecture !
* Mon défi du jour : placer le plus d’expressions et de citations possible !